Le mot caddie ou caddy est d’origine française et vient du terme cadet, le garçon le plus jeune de la famille mais aussi "un élève - officier militaire".  Adopter des termes français n'était pas inhabituel pour les Écossais. Par exemple, ils ont adopté le terme 'Gardez l'eau !' comme gardy-loo pour avertir les passants lorsqu'ils jetaient de l'eau sale par leurs fenêtres dans les rues.

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La reine Marie I ère d’Ecosse, (1542-1567), aurait introduit ce mot en Ecosse au XVI ème siècle. Durant sa jeunesse en France, elle avait l’habitude de jouer au golf et des « cadets » portaient ses clubs. Cette hypothèse est douteuse car, à l’époque, les français ne jouaient pas au golf. Plus tard, en Écosse, aux 18e et 19e siècles, une personne qui gagnait sa vie en faisant des petits boulots comme livrer de l’eau, était appelée un cawdy ou caddie. La popularité croissante du jeu a entraîné l'utilisation courante du terme "caddie" pour désigner la personne qui porte les clubs de golf mais ce n'est qu'en 1857 que le terme devient officiel.

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Pendant longtemps, les caddies furent affiliés au club où se déroulait la partie de golf. Outre le fait de porter les clubs puis un sac les contenant à partir des années 1890, il faisait profiter le joueur de leur connaissance du parcours et de la meilleure stratégie pour jouer les trous. Lors des compétitions officielles, les joueurs avaient l’obligation d’utiliser les services des caddies du club organisateur.

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Dans la seconde moitié du XX ème siècle, les joueurs professionnels ont considéré que l’embauche d’un caddie personnel leur serait bénéfique. Il étudiait le parcours mais aussi les conseillait dans leur pratique et leur apportait un soutien moral.

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Malgré leurs réticences, Le R&A et l’USGA ont accédé à leurs demandes mais jusqu’en 1982 tous les joueurs du Masters étaient tenu d’utiliser les services d’un Caddie de l’Augusta National Club, qui, par tradition du club a toujours été un Afro-Américain.

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Dans le cadre d'un circuit de golf professionnel, un joueur donne souvent à son caddie un pourcentage de ses gains, qui peut atteindre 10 %.